Un territoire attractif
Sur les 137 communes qui composent le périmètre d’étude de la charte 2020-2035, constituant un territoire de 3 290,5 km², la densité de population passe de 21,6 habitants/km² en 2009 à 20,9 habitants/km² en 2014, vu la diminution du nombre d’habitants : – 2 292 habitants.
Les chiffres sont ceux de l’INSEE et datent du dernier recensement global.
À titre d’exemple, 524 naissances ont été enregistrées sur le territoire en 2014 pour 1 019 décès. De ce fait, la population âgée de plus de 60 ans progresse, comptant en 2014, 25 638 habitants (dont 55,62 % de femmes) soit 37,23% de la population totale.
Les marges du territoire sont plus « jeunes », notamment autour des villes d’Autun, d’Avallon, et de Château-Chinon, alors que la proportion de personnes âgées de plus de 75 ans est plus forte sur la partie centrale du massif. Cette situation accentue la fragilité des communes concernées qui sont de plus éloignées des pôles de services majeurs.
Globalement, grâce à l’arrivée de nouveaux habitants, (3,3% résidaient un an auparavant dans un logement d’un autre département, d’une autre région ou hors de France (0,3%)), un léger renouvellement s’opère, « modulant » le déficit naturel. Ces mouvements ne s’opèrent cependant pas de la même façon selon les communes du périmètre, sans que cela puisse relever d’une logique d’ensemble évidente liée à des facteurs externes ou internes.
En l’absence d’un observatoire de ces mouvements migratoires, il est compliqué d’analyser le phénomène dans sa globalité quant aux motivations des nouveaux arrivants, leurs origines, leurs âges, les facteurs des choix de telle ou telle commune… Quant à la structure des 33 061 ménages du territoire, il est à noter une augmentation, entre 2009 et 2014, des ménages d’une personne (+2,5%), une diminution des familles avec enfants (-1,8%) et une place importante des ménages de retraités (46,8%).
Une population active stable
La part de la population active est en très légère progression (68,8% en 2009 et 71,3% en 2014), avec une stabilité de la part des actifs en emploi (61,9 %), une légère progression du taux de chômage (7,3% en 2009, 9,4% en 2014) et un nombre de retraités ou pré-retraités en très légère diminution (12% en 2014 contre 13,2% en 2009).