Concert de guitare Yves Storms

Yves Storms est un guitariste classique belge. En 1979, il est diplômé du Conservatoire Royal d’Anvers avec la plus haute distinction. Yves Storms a également étudié avec Andrés Segovia, Leo Brouwer, John Williams, Julian Bream et Oscar Ghiglia (diplôme de mérite de l’Accademia Musicale Chigiana). Le musicien a remporté le premier prix du concours international Óscar Esplá en 1977 et a également reçu le prix Andrés Segovia des mains de Joaquín Rodrigo à Palma de Majorque.
Il a effectué des tournées en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Hongrie, en Yougoslavie, en Autriche, aux Pays-Bas, en Afrique du Sud, au Brésil, au Canada et aux États-Unis. Yves donne de grands récitals au Concertgebouw, à Amsterdam, au Wigmore Hall, au Cami Hall et dans d’autres salles prestigieuses du monde entier. Le guitariste s’est également produit à deux reprises devant la cour impériale japonaise.
Yves Storms a collaboré avec de nombreux orchestres et solistes distingués, dont les flûtistes Jean-Pierre Rampal, Marc Grauwels, Gaby Pas-Van Riet, Aldo Baerten et Carlos Bruneel, les violonistes Elisa Kawaguti et Lola Bobescu, les guitaristes Jorge Cardoso (2) et Baltazar Benitez, les violoncellistes Edmond. Carlier, Luc Tooten, France Springuel et Mark Drobinsky, les hautboïstes Joris Van Den Hauwe et Piet Van Bockstal et le claveciniste Guy Penson. Il s’est également produit à plusieurs reprises avec le Quatuor à cordes Spiegel, le Quatuor Arriaga, le Quatuor Rubio et le Quatuor Danel.
Quelques compositeurs ont écrit des pièces solo et de chambre pour Yves Storms, comme Dennis Farnon, Marc Verhaegen, Jan Van Landeghem et Willem Kersters. Outre sa carrière d’interprète, Yves Storms a enseigné et donné des master classes au Conservatoire Royal de Gand.
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Revue de presse :
Hilary Finch, London Times : « C’était une rareté : un récital de guitare qui a retenu mon attention à chaque seconde du début à la fin. Yves Storms, de Belgique, est un guitariste à la technique immaculée, à la musique vivante et raffinée, et à un sens rare de la concentration intérieure dans la performance ».
Tim Page, New York Times : « Séville », l’évocation éclatante de la ville espagnole du XIXe siècle par Albeniz, a pris vie entre les mains expertes de M. Storms. Tout aussi séduisantes étaient trois valses de Lauro. Mais le clou de la soirée est venu avec une interprétation bravoure du « Thème, dix variations et fugue sur Folia de Espana » de Manuel Ponce. M. Storms a argumenté chaque point dialectique de ces variations aux multiples facettes comme un débatteur accompli, et il a construit un final magistral.
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« La façon dont une personne parle, chante ou joue d’un instrument peut toucher une corde sensible. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’on se rend compte que la simplicité apparente est une résonance. La vibration trouve un écho. Et c’est là que l’on se réjouit le plus de ce qui se passe. La simplicité engendre la confiance grâce à la transparence et à l’ouverture.
« La musique est ma vie. Je ressens la musique dans les choses de tous les jours. Je l’entends, je la ressens et je la sens. Elle colore ma vie. Je transforme la musique en images et les images en musique. La musique est une nécessité pour moi. Elle m’apporte la paix et me donne de l’énergie. Elle me fait réfléchir. Elle est devenue une philosophie pour moi. Après avoir partagé ma vie avec elle pendant plus de cinq décennies, je trouve qu’elle m’a permis de poursuivre plus efficacement la quête incessante de la beauté. » Yves Storms